Ainsi notre notre jeune et fringant (on n'arrête pas de nous le dire...) président de la République a tenu à montrer au président américain qu'avec lui ça ne rigolerait pas, qu'il était de taille à lui tenir tête, qu'un président jupitérien savait également être un mâle dominant:
"Ma poignée de main avec Trump, ce n'est pas innocent". Elle démontre "qu'on ne fera pas de petites concessions même symboliques" (déclaration au JDD 28 mai )
Ouf, nous voilà rassurés par la virilité affirmée de notre Bonaparte hexagonal, mâchoires serrées, main puissante qui a fait céder Donald Trump, c'est lui l'plus fort!
Evidemment, ensuite quand on examine le bilan du G7, on comprend mal que les choses aient si peu avancé en matière de climat par exemple, impasse commentée ainsi par A. Merkel "Toute la discussion sur le climat a été insatisfaisante". On ne relève pas non plus de réelle avancée sur la question migratoire, sujet primordial pour la présidence italienne qui n'a pas réussi à se faire entendre. Cela n'empêche pas E. Macron de considérer que le président américain est un "homme ouvert" manifestant une "volonté de bien faire ensemble"...
C'est la diplomatie du bac à sable, on se mesure, on se défie, éventuellement on se tape dessus et après on est copains... parce que, dans le fond, ce qui compte c'est la communication...
On peut se demander ce qui est prévu pour l'accueil de V. Poutine, lui qui aime tellement s'exhiber torse nu, pectoraux et biceps avantageux, allez encore un effort monsieur le Président!
Mireille Ausécache